Le monde célèbre chaque 21 mai, la journée mondiale de la diversité culturelle, instaurée par l’Unesco, depuis 2001. Il existe d’ailleurs une déclaration universelle sur la diversité culturelle que d’aucuns ignorent. Dans la perspective de conscientiser ses cadres et militants sur le bien-fondé de la journée mondiale dédiée à la diversité culturelle pour le dialogue et le développement, la présidente nationale du parti politique « Forces du futur », Solange Ngoma Akupendae a présidé une activité de réflexion, tenue le samedi 25 mai, à l’espace Bikapi dans l’enceinte de la FIKIN.
A la
foule, présente à cette activité de réflexion, Mme. Solange Ngoma a décrit l’importance
de commémorer la date du 21 mai qui passe des fois inaperçue dans la mémoire
collective.
« Forces du Futur est un parti politique
engagé en RDC et présent depuis 1992. Il était important pour nous de marquer
les pas sur la diversité culturelle, le dialogue et le développement. Notre
parti tient comme priorité, avant toutes choses, de donner place, pleine et
entière à l’individu dans la société. Et cela passe par la diversité culturelle,
parce que qui de mieux que les partis politiques pour incarner la diversité
culturelle. C’est comme ça que nous avons voulus célébrer cette journée qui
semble peu connue en RDC. Et pourtant, notre pays est très riche en diversités
culturelles qui méritent d’être pris en compte
en vue de favoriser l’acceptation de l’autre, la pacification, l’absence
des préjugés et de mettre un terme aux rivalités ethniques qui nous
divisent », a expliqué Mme. Solange Ngoma Akupendae.
Au cours de
son speech, elle a promis de lancer pour bientôt la fondation « Arthur
Zahidi Ngoma » qui aura pour objectif principal de soutenir la diversité
culturelle en RDC sur les plans de l’art, l’artisanat, l’environnement et la
protection des villages.
« La
fondation Arthur Zahidi Ngoma va soutenir et promouvoir, la diversité
culturelle en RDC. Cela passera par différents thèmes, tels que les arts, dans
sa complexité, la musique, le spectacle, le théâtre, la danse. Le but est de
préserver la transmission culturelle dans différentes générations. Je pense que
si l’on n’aide pas les artistes naissants ou ceux qui essaient de perpétuer les
traditions, nous allons perdre notre culture. Concernant l’artisanat, il existe
des savoir-faires intrinsèques à notre pays qu’on doit préserver et développer
tels que la couture, la menuiserie, la vannerie et la cuisine. Quant Ã
l’environnement ou la préservation de la biodiversité, la Fondation va soutenir
des associations qui sont déjà activistes sur terrain. Une autre chose
intéressante, c’est la conservation des villages. Il y a l’arrière-pays qui est
complètement sous-développé. Or, le développement de nos villages doit tenir
compte de la préservation de leurs diversités culturelles et cela passe par
l’entretien des habitats, des routes mais sans passer par des bétons ciments.
Parce que nos ancêtres ont reçu à construire des habitations très viables avec
de la terre crûe »,
a-t-elle renchéri.